18/10/2017-23/10/2017:
La nuit fût fraîche, et au matin nous avons du mal à sortir de la tente.
Nous nous réchauffons en petit déjeunant au soleil. L'objectif est de rejoindre une départementale très usitée, monter 110m et en descendre 700. Ce soir c’est douche chaude!!!
Arrivés à
Tokat nous découvrons
Duygu avec toute sa gentillesse, sa générosité, sa bienveillance et son anglais bien plus perfectionné que le notre.
Nous partageons de bonnes discussions, lui demandons de rester un jour de plus. Elle accepte sans se poser de question.
Vendredi en fin d’après-midi, elle reçoit un appel de sa meilleure amie.
Dolunay, en plus d’avoir réussi son examen, finit première de Turquie avec la meilleure note. Ce soir
nous festoyons cette belle performance tous les 5 chez
Duygu. Elle et son mari nous demande de rester un peu plus car ils souhaiteraient nous inviter à dîner samedi soir. Nous acceptons et la soirée continue sont court, c’était génial.
Nous nous sentons vraiment bien avec
Duygu, et nous la remercions car cela faisait un moment que nous n'avions pas fait de « soirée pote ».
Nous passons notre samedi à partager de très très bons moments avec
Duygu. Son ouverture d’esprit nous permet d'aborder facilement des sujets sensibles comme la situation de la femme en Turquie par exemple. Nous ne voyons pas le temps passer jusqu’à la soirée chez
Dolunay et son mari. Un
repas titanesque nous attendait! Que ce soit en terme de plats, ou d’échanges verbaux, la soirée est placée sous le signe de la diversité. Tous aussi succulents les uns que les autres, la passion nous anime. Nous rions beaucoup. Le temps défile, nous ne rejoignons Morphée qu’aux alentours de 5-6 h du mat. Oouullala, pour nous les « jeune-vieux » ça faisait longtemps. Demain sera difficile, nous passerons en mode : Chargement de batterie.
Stouf fut malade toute la nuit et toute la journée de dimanche. Elo prend soin de lui. Nous espérons pouvoir repartir demain matin. Une bonne nuit de sommeil sera revitalisante pour lui.
Aujourd'hui lundi c’est le départ. Nous prenons tout de même le temps de concocter un
Ojo del dios à notre bien aimé Duygu, et de lui faire un brin de ménage.
Les au-revoirs sont plus difficiles que la reprise du vélo.
Nous ne ferons que quelques kilomètres avant de rejoindre un parc non loin du village de
Kiliçli. Les gardiens acceptent que l’on s’y installe pour la nuit. Cependant, ils nous demandent de patienter juste un peu afin d’avoir l’avis du patron des lieux.
Un quinquagénaire arrive, veste et pantalon noirs, chaussures de ville, l’air serieux dans la pénombre, il nous salue à peine et ne décroche aucun sourire. Il nous fait signe de le suivre à l’intérieur d’un bâtiment. On commence à s’inquiéter, on pense à un parrain... il n’en est rien! Une fois tous arrivés sous la lumière de la salle, il se retourne et arbore un sourire jusqu’au lèvres: « vous pouvez vous installer ici au chaud, dans la salle de réception du parc si vous voulez ». Il y a deux canapés, une grande cuisine, un petit chauffage d'appoint. Nous sommes aux anges. Il nous laisse la clef et repart avec les gardiens.
Merci Monsieur!! Il nous témoigne une confiance absolue alors que nous sommes des inconnus.
Nous passons une super nuit sans greloter.