S'ELEVER HAUT...
(C’leVO)

Notre aventure en photos!
France -> Japon
France (12/12/2019)-> Mexique (soon)

     

Nos photos en Géorgie !

19/11/2017: Nous entrons en Géorgie, et, dès nos premiers coups de pédale, parvient à nos narines une odeur insupportable de pots d’échappement! C’est le premier pays où nous constatons cela, comme si aucune voiture n’était équipée de filtre, où que l’on soit...
 
Nous arrivons à Batumi et découvrons une ville un peu délabrée, usée, avec quelques magasins ça et là, une population bien moins souriante et curieuse qu’en Turquie. On peut sentir comme de la tristesse dans nombre de regards croisés. Peut-être est-ce le côté « grande ville » qui veut cela?...
 
Nous reprenons la route direction Khidmaghala en longeons pour la dernière fois la mer Noire. Un vent de folie nous force à «squatter» une vieille bâtisse quelques jours!
Nous en profitions pour trouver un petit boulot en volontariat afin de passer l’hiver.
 
L’opportunité se présente à Kutaisi chez Vitali, un jeune russe qui gère son propre site internet. Nous y allons et rencontrons là-bas un couple de voyageurs en sac à dos Nikita(russe) et sa femme Ellia(Ukraine); ainsi qu’Erik, un cyclovoyageur Biélorusse.
Le contact avec Vitali est un peu coton puisqu’il ne parle pas un mot d’anglais^^’ Toutes nos conversations se font par messages WhatsApp, et cela se déroule plutôt bien. On prend du bon temps! Puis nous commençons quelques travaux de rénovations d’intérieur: pose d"une table murale pliante, nettoyage des murs de pierre infestés de champignons...
Nous comprenons que la somme de travail à réaliser est trop faible pour que nous puissions rester 3 mois chez lui. Alors nous reprenons nos recherches, et envisageons de louer un petit appartement à Borjomi dans le cas où nous n'aurions aucune réponse positive. C’est alors qu’Erik nous dégote 3 places en or dans un hôtel à Tbilissi!
Nous devons faire fissa car l’homme a besoin de nous au plus vite. Après avoir prit soin de tout ranger et de remercier Vitali pour son hospitalité, nous filons tous les trois à la capitale en train!
 
Sur place le trqffic est dense et l’air est difficilement respirable, nous enfilons nos caches-cou et atteignons enfin l'hôtel de Giga.
Giga est un personnage très mystérieux, il ne parle pas beaucoup anglais alors toutes nos interactions se font via un interprète. Dès le premier jour, il nous indique que nous ne travaillerons pas dans l'hôtel mais dans une station de ski à vendre de la nourriture. Un peu déçus nous acceptons quand même. Chaque matin il nous annonce que bientôt il nous emmènera à cette fameuse station de ski pour travailler. Nous apprenons au cours de cette semaine d'attente que les conditions de vie s’annoncent complexes et sans intimité: entassés à 5 (dont 4 gars) dans un container aménagé de 20 m2! Nous lui annonçons que nous ne voulons pas forcément vivre deux mois ainsi; et lui de rétorquer que, de toute façon, nous devons quitter l'hôtel en attendant ses ordres nous indiquant la possibilité de venir travailler..! Sur ces mots, nous refusons de continuer cette comédie et lui lançons un ultimatum: soit il y a du travail tout de suite, soit nous partons d’ici.
 
Le lendemain matin nous prenons le train en direction de Borjomi, chez des amis Couchsurfeurs: Karine (Slovaque) en couple avec Felipe (Colombien), Ned (Iranienne) en couple avec Alfredo (Américain). Nous restons une semaine en leur compagnie, temps nécessaire pour nous trouver un cocon d’amour où dormir au chaud tout l’hiver. Nous passons du bon temps entourés de tous ces voyageurs remplis d’expériences diverses et variés. Karine et Felipe ont pour mot d’ordre d’accueillir tout voyageur quel qu’il soit, c’est remarquable !
 
19/12/2017: Ça y est! Nous avons trouvé un appartement, vraiment pas cher (~135€/mois avec eau, gaz, électricité et wifi inclus).
Là, nous en profitons pour nous recentrer véritablement! C"est la première fois que nous expérimentons réellement la vie à 2 sous le même toit, et il faut dire que l’on s’entend  bien! Nos nombreuses discussions abordent souvent les thèmes de la spiritualité de la vie, la santé, l’alimentation,.. On sent que c'est ce qui nous unis profondément l"un l"autre ^^
Nous nous informons beaucoup grâce à des supports vidéos comme YouTube (Tistrya, Jean Laval, le Chou Brave, CrudiVegan,etc,,,), des films (Cloud Atlas, Earthlings...), nous lisons d’avantage de livres ou d’articles concernant ces thèmes (ex: Conversation avec Dieu, Au-Delà d"un Cours en Miraclesl"alimentation vivante ). 
 
Début 2018: Nous découvrons les environts boisées et enneigées que nous offre Borjomi! C"est au travers de quelques ballades à pieds ou à vélo que nous respirons enfin un air pur et agréable. tout en contemplant ces magnifiques paysages! Par ailleurs. nous avons constaté depuis 4 mois aue nous avions un régime "quasi" VégétaLien, dans le sens où nous ne mangions du fromage qu’occasionnellement (lorsque les gens nous en proposait). Après le Nouvel An, arrêter ce produit laitier nous est apparût comme une évidence! :)
 
7/02/2018: Sur ce cheminement menant à une meilleure santé, nous décidons d"instaurer 24h de jeûne les week-end. Nos petits-déjeuners passent de {tartine, beurre de cacahuète, confiture} à une grosse assiette de fruits parsemée de graines et noix concassées (« Miam- Ô Fruit » France Guillain) -> Repas sans « mauvais » Gluten! Nous avons continué ainsi à changer nos habitudes alimentaires petit à petit, en partie grâce à la maman de Stéphane ;)  A l’heure actuelle, tous nos plats au long de la journée sont végétaliens et crus!
Nous apprécions de plus en plus chaque aliment. (NB: Lorsque des locaux nous inviteront, que la nourriture végétalienne soit cuite où nous, nous ne refuserons pas leur don!)

Stéphane s’initie à la méditation, il s’intéresse de plus en plus au yoga; Elodie surmonte une épreuve difficile et s’enjaille à jouer du Mélodica et même un peu de Guitalélé. Récemment Stéphane, attiré par le Pranisme, a commencé un processus de jeûne en 21 jours. Elodie, ayant vécu une transition intense en émotions, sent une ouverture spirituelle plus puissante. Nous sentons aussi bien l’un que l’autre, des modifications positives au sein de nos corps, un bien-être et une liberté comme jamais.
 
L’heure de faire nos valises approche à grand pas (~5 mars) et nous remercions la vie pour tout ce que nous avons vécu ici ces derniers mois.
20/03/2018 - 26/03/2018:
"On the road again, again..."... après avoir fait nos au-revoirs aux voisins, à la chatte, ses petits et à tous nos amis les chiens, nous voilà enfin repartis pour de nouvelles aventures sur Grandline!

De retour sur la route nous entamons une traversée montagneuse des moins faciles. La neige et le froid nous guettent. Une frontière naturelle de 2110m d'altitude nous sépare de l'Arménie. 
La nature est prise entre deux saisons: les sommets des montagnes sont encore couverts de blanche neige; les arbres quant à eux, laissent apparaître leurs premiers bourgeons.
Le vent et le froid rendent nos journées un peu rudes, mais la nature qui nous entoure nous apaise et nous régénère. Nous sillonnons les forêts, respirons l’air frais et l'odeur des sapins alentours. Nous suivons des cours d'eau qui berçent nos nuits, avons pour seule compagnie nos amis les chiens errants rencontrés ça et là.
Nous faisons de notre mieux pour leur apporter les soins nécessaires, pose d'argile sur les plaies, apport de nourriture, d'attention et d'amour. Il est toujours déchirant de devoir les quitter et les laisser seuls!

[Depuis le début de notre périple, une problématique revient: L’Homme ayant domestiqué les chiens, il l'a rendu dépendant de Nous. Maintenant, certains « maîtres » les abandonnent, les ignorent, ou les maltraitent! Qu’en est-il de la liberté du chien? Quel type de chiens est plus heureux? 
D'un côté, nous voyons énormément de chiens attachés en laisse ou en cage, ne pouvant se mouver sur plus de 5 mètres carrés, aboyants souvent agressivement, portants un regard triste...(heureusement leur « maître » leurs donne « normalement » quelque chose à manger). 
D’un autre côté existent des chiens errants, maigres, seuls en forêt ou assis en ville au milieu des passants, à la recherche d'un peu d'attention (ils ont cette « liberté » de mouvement mais trouvent difficilement à manger puisque l’homme a modifié tous les paysages). Ces chiens errants sont finalement plus libres que leurs congénères voués à un enfermement nuits et jours durant toute leur « chienne » de vie. Certes ils ne mangent pas à leur faim mais ont une chose primordiale : la liberté.
Cette liberté de mouvement, de choix que n’ont pas les autres, condamnés à être gardiens de portes, portails ou autres, à obéir et à vivre dans la peur de leur « maître » qui lui n'hésitera pas à les maltraiter au moindre désagrément. Condamnés à recevoir trop peu d'amour, tout comme ces chiens errants, allongés au coin d'une rue, espérants croiser un regard leur offrant un peu d'attention. Ces derniers ont la possibilité de vivre en meute mais beaucoup se retrouvent seuls, tristes et en manque d'attention. Le regard de ces derniers en disent long sur leur pesante solitude! A contrario, les chiens vivants ensemble nous semblent plus joyeux/heureux de vivre ainsi. Certainement car ils partagent de l'amour entre eux...
Nous avons également vu des exceptions: des chiens seuls restants toute la nuit à nos côtés alors que nous n'avions que du pain à leur proposer. Ceux-là méritent l’Abondance!]



Nous sommes à 47 km de la Border Control, entrons dans la ville de Akhalkalaki (ça sonne Grec!), où nous cherchons désespérément un endroit pour planter la tente à l’abris d'un vent tempêtueux. Une famille Arménienne nous invite alors à passer la nuit chez eux. Nous avons la chance d'avoir un avant-goût de la gastronomie Arménienne, c'est un régal: tous les plats préparés par leurs soins sont végétariens et délicieux! Nous discutons un peu en anglais, en russe. Nous les écoutons parler arménien, essayant de retenir quelques mots comme vent, lumière, chaud, froid,... Comme à son habitude Stouf rempli son petit tableau lexical comportant les mots essentiels dont nous avons besoin pour nous exprimer et comprendre un minimum. Nous terminons la soirée par quelques notes de guitaharmonica.
L'obejctif de nos nuits futures sera de se cacher le plus possible du vent et du froid. Plus nous montons, plus la neige est présente.
La nuit précédent notre arrivée en Arménie fut la plus froide depuis le début du périple. Nous tentons d"esquiver ce vent glacial en nous insérant dans une toute petite forêt au bord de la route et entamons un feu de bois, en vain, les quelques arbres sont trop éloignés les uns des autres, et tout est humide. Dans la tente le vent s'engoufre nous empêchant de dormir. Nous sommes frigorifiés!!!!
Il ne nous reste que 7 km avant de redescendre et profiter d'un climat un peu plus clément. Ces 7 derniers kilomètres nous offrent un paysage enneigé des plus magnifiques. Nous pouvons percevoir au loin notre route dans cette immensité blanche. Cette dernière image de la Géorgie restera gravée dans notre esprit.

  • serge Garbasi dit :
    23 2022

    c'est magnifique,j'y étais !
    merci je voyage.

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