S'ELEVER HAUT...
(C’leVO)

Notre aventure en photos!
France -> Japon
France (12/12/2019)-> Mexique (soon)

     
19/06/2017
Tout d'abord, nous souhaiterions rajouter une petite note à notre publication du 12/06/2017 :
"Malgré tout nous ne pouvons pas les condamner car nombreux d'entre eux [ceux qui pulvérisent les champs de produits chimiques] sont emprisonnés et oppressés par le système. Ce dernier leur impose des quotas de production, l'utilisation de semences hybrides... cela les obligent à faire d'importants crédits, acheter des engins toujours plus performantes, pour au final se rendre compte qu'ils ne peuvent  plus produire ce qu'on leur demande. La finance et les grosse boîtes, comme Monsanto par exemple, tirent les ficelles; il est difficile pour ces agriculteurs de s'en détacher. 
Ils bossent énormément, jusqu'à l'épuisement, voire même le suicide. Alors oui, ils utilisent des pesticides, ils détruisent les sols... mais ils nourrissent des populations entières. 
Ils font un travail difficile avec des pressions gouvernementales qui les oppressent, les emprisonnent dans ce cercle vicieux. Depuis des années, le gouvernement et les grandes entreprises agroalimentaires mentent et vendent du rêve, pour mieux diriger les peuples et nous soumettre tous à un "type" de nourriture. Voila où nous en sommes. Nous mangeons tous, alors nous somme tous autant concernés que ces agriculteurs. Nous ne sommes pas en colère envers eux, en y réfléchissant bien ce serait même le contraire. Nous sommes reconnaissants et les remercions de nous nourrir. Grâce à eux, nous nous nourrissons de leur blé, leurs fruits et leurs légumes. En voyage c'est comme ça que sa marche. Et lorsque nous aurons notre chez nous, nous continueront encore peut-être à nous nourrir de leurs productions car nous ne serons pas entièrement autonomes les premières années. Nous aurons besoin de blé notamment, mais aussi de maïs, de sarrasin, de colza, de riz,... Voila, nous tenions à le préciser, et fermons cette parenthèse. "

Nous sommes restés une semaine chez Alexia. Nous aurions pu avoir un autre pied-à-terre à Thessaloniki pour toute la semaine chez un couple ami de Filipos,Richard et Eleni. Stouf rencontre quand même Richard, mais nous décidons de rester chez Alexia. Son appartement, plus excentré, nous plaît d'avantage, nous nous sentons nettement plus au calme, et cela l'arrange que nous restions. Décidément, les grecs sont vraiment très hospitaliers.

Allez c'est parti, nous revoilà chevauchant nos montures direction Chalkidiki, l'une des trois "legs'' au sud-est de Thessaloniki. Depuis déjà plusieurs semaines tous les grecs nous conseillent de passer par cet endroit paradisiaque avant de rejoindre Komotini
Au moment de partir, nous désirons donner un peu de pression au pneu-avant d'Aphone. Notre pompe toute neuve nous a lâché donc nous partons à la recherche d'un magasin de vélo. Une tâche difficile un lundi après-midi. Après plusieurs échecs, nous trouvons le Graal!
Nous avançons ensuite vers Vasilika, un grand et charmant village où nous passerons la nuit. Dès notre arrivée, comme très souvent dans les villages, nous sommes observés, les villageois sont intrigués de notre présence. Nous demandons à un groupe d'ados s'il existe un petit parc où nous pourrions planter la tente. Ils nous conseillent un square...mais de nombreuses mamans s'y retrouvent avec leurs enfants, donc impossible de rester là. Nous avions repéré à l'entrée du village un petit terrain sur lequel nous décidons de nous installer. Au bout de 10 min, un groupe de jeunes nous interpelle, nous précisant que ce terrain est un ancien cimetière et qu'il n'est pas permit d'y mettre les pieds. Nous leur demandons alors, comment faire? Après une longue réflexion où l'on ne comprend absolument rien, ils nous envoient finalement sur un terrain en face de leur collège fermé pour les vacances. 
Nous plantons la tente à côté d'un petit stade où suent quelques joggeurs du soir. 
20/06/2017
Nous sommes réveillés pour la première fois par.... des ados jetant des cailloux sur notre tente!! Nous restons calmes, sortons de la tente, Elo leur dit bonjour, en leur faisant signe mais ils se sauvent. Le soleil est déjà beaucoup trop ardant à 8h du matin. Pendant le petit-déjeuner on se fixe un point d'arrêt, la ville de Nikiti, située au début de la deuxième "leg". 
GO!! On entame la matinée par une montée de 460m sur sol caillouteux!! A certains endroits la pente est raide et les cailloux nous font perdre l'équilibre. C'est un peu fatiguant mais la descente qui nous attend nous motive.  
La pause déjeuner se fait dans la descente avec vue sur la mer. Parfait, nous pensons même apercevoir le Mt Olympe. 
Notre après-midi se partage entre des montées petites mais pentues et des descentes cheveux au vent
Nous nous arrêtons dans une petite ville, Nea Moudania, chez un doctor-bike pour une petite révision d'Aphone et Amazone
Le docteur en question, Mihalis, nous accueille chaleureusement dans son magasin "Amsterdam". Il commence par ausculter nos bécanes tout en nous posant des questions sur notre voyage. Nous faisons plus ample connaissance et passons un très bon moment ensemble. Nous profitons de sa passion pour lui faire part de l'historique de tous les petits tracas de nos compagnons. Il ne compte pas ses heures et nous aide avec beaucoup d'entrain. Il va même jusqu'à nous offrir des sonnettes et... un diner!! 
Il est difficile de quitter cette sympathique personne, si gentille. Nous reprenons la route sous la lumière des phares de voiture, la nuit est tombée très vite. Il est tellement plus agréable de rouler de nuit: moins de circulation, plus de fraîcheur. 
Nous atterrissons finalement dans un village très touristique, Paralia Gerakilis. Là, nous nous installons non loin de la mer, près d'une maison où un tuyau d'arrosage nous fait de l'oeil. 
Mais avant de planter la première sardine, nous rejoignons la mer pour un petit bain de pied. Hummm, elle est si bonne, peut-être même un poil trop chaude si l'on abuse un peu ^^
21/06/2017
Nous partons tard: problème de pneu dégonflé... et c'est sous un soleil sans ombre aux alentours que nous répareront la chose. 
Puis on reprend la route...Il fait très chaud, aucun nuage en vue... nous suons comme jamais, alors nous décidons de faire un max de petites pauses pour se réhydrater. Arrivés à Nikiti, nous sommes attirés par un petit café qui sert des jus frais d'oranges pressées. Tout à coup, alors que nous allions repartir, un homme s'approche de Stouf et lui lance: "Hello Stéphane". C'était Richard de Thessaloniki, le mari d'Eleni (l'amie de Filipos). Ils revenaient de la plage avec leurs deux filles. Très heureux de nous rencontrer, nous discutons un instant et hallucinons sur le fait que...nous DEVIONS nous croiser, ce n'est pas par hasard que cette situation arrive! Merci l'Univers ^^ Ils nous proposent de rester une nuit ou deux  dans leur maison de campagne. Nous acceptons, et faisons là-bas la connaissance de Sissy, une amie à eux avec qui nous partagerons la maison ces deux prochains jours. Nous passons une excellente soirée, discutons, philosophons, savourons un repas délicieux et jouons quelques morceaux à nos hôtes bon public pour la fête de la musique!
22/06/2017
Aujourd'hui ce sera plage pour les C'levo. Nous préparons le sac, les serviettes, la crème solaire, les casse-croûtes et les vélos. Nous avions entendu parler d'une plage caribéenne à Chalkidiki, mais 40km nous sépare d'elle avec 3 fois 180m à monter. Même si l'envie de la parcourir est forte nous choisissons de nous arrêter sur la première plage peu fréquentée qui nous plait. 
Sissy glisse dans notre sac de pique nique de bons petits plats préparés la veille. 
Nous découvrons sur la route la beauté de  cette presqu'île, les montagnes, la mer au couleurs clairs et le sable blanc. 
Nous trouvons un petit coin rien que pour nous. Ici nous y resterons toute la journée, bronzette, parties d'échecs,... Bref, aprèm au calme!!
De retour à la maison, nous retrouvons Sissy avec qui nous partageons un petit apéro. Elle propose de nous laisser la voiture demain pour qu'on puisse se rendre facilement sur cette fameuse plage caribéenne!
Nous réfléchissons car nous avons un impératif à Komotini et nous ne voulons pas arriver en retard. Il nous reste encore 300km à faire en  10 jours: c'est tout à fait faisable, alors nous acceptons l'offre! L'endroit nous tente vraiment, et on ne veut pas passer à côté ! 
Sissy est très contente de nous avoir auprès d'elle, nous nous entendons à merveille , nous passons une super soirée à discuter dans un anglais loin d'être parfait mais qui nous convient parfaitement!
23/06/2017:
Nous embarquons pour un mini séjour dans les "Caraïbes". Nous profitons à chaque seconde du paysage, en Ibiza. Arrivés à Kavourotrypes, le sable blanc et l'eau turquoise nous font perdre la tête.
Apres un bon bain de soleil, nous décidons de parcourir un peu plus en longueur cette péninsule afin d'avoir une meilleure vue sur "Agion Oros", plus communément Mont Athos, situé sur la troisième "leg". Nous ne tardons pas trop car demain nous reprenons la route. Nous savourons la dernière petite soirée auprès de Sissy ^^
24/06/2017:
Dès le premier coup de pédale matinal, nous avons l'impression que le soleil est déjà à son zénith. Les coins d'ombre se font rare, l'air est difficilement respirable. Tels des chiens, nous haletons et sommes en nage. Sur notre chemin, une pancarte nous révèle l'existence du "Village people" sûrement jumelé avec "Greenwich Village" New yorkais.
Alors que nous grimpons sur une montagne, nous constatons que nos gourdes sont presque vide, nous nous mettons alors à rechercher le Graal. C'est tout près d'une petite chapelle que nous goûterons une eau fraîche, mais a-mer. Nous faisons donc une pause pour tester notre nouveau power filtre. L'eau est propre, mais le goût "salé" reste malheureusement inchangé :/
Nous quittons la mer pour nous enfouir dans des montagnes aux pentes abruptes. L'eau reste notre préoccupation première. C'est alors que nous tombons comme par magie sur une autre petite chapelle, bien avant l'entrée d'un village. Là, nous trouvons une table, des bancs, un abri, une place pour la tente, ainsi qu'un point d'eau bonne et fraîche...
Le Paradis quoi ^^
Mais comme dans toute bonne aventure, la joie reste de courte durée, il doit y avoir des rebondissements, du suspense... C'est dans ce contexte que nous vous présentons nos amis les taons!  Quoi de mieux pour eux que de nous attaquer, nous laissant à chacun, Elodie et juste elle, ^^ des traces de leur passage!
Malgré tout nous profitons d'une bonne douche sauvage, d'un bon petit dîner sous l'œil intrigué d'un chien de berger. Au moment de rejoindre notre tente, Elo pousse un cri à la vue d'un animal non-identifié posé sur la tente. Stouf sort, pas du tout rassuré et découvre un gros crapaud, plutôt perdu cherchant non pas sa princesse mais de la fraîcheur et de l'humidité. Nous n'avions jamais vu un crapaud aussi imposant. Stouf eu d'ailleurs du mal à le faire descendre de la tente, constatant alors la dureté de sa peau et la puissance de ses cuisses. Le crapaud déclare finalement forfait et part se réfugier dans les champs de blé d'à côté.
25/06/2017:
Comme chaque matin, la chaleur étouffante dans la tente nous réveille. À peine le temps d'entamer notre petit-déjeuner que nous nous aspergeons d'eau pour accepter cette chaleur. Aujourd'hui, nous franchirons la dernière montagne qui nous sépare de Komotini. Nous avons très très très... chaud, mais résistons et atteignons un premier sommet. Nous entrons ensuite dans une forêt. Ici, l'atmosphère est un délice, un bain d'oxygène, une fraîcheur ambiante qui nous enjaille. Hummmm.... Que Rico!!!
Après quelques kilomètres, nous nous sentons un peu comme des vaches ou des chevaux: de nombreux petits insectes volants veulent nous entourer... les yeux!!!!! Nos lunettes de soleil nous ont sauvé la mise :)
Now, place à la descente....waouhhhh!!!!! La mer au loin nous fait de l'œil la vilaine, nous convenons de nous y arrêtez pour nous y baigner. Ce genre de petites baignades deviendra, nous le souhaitons, quotidienne. 
L'heure est à la recherche d'un endroit où nous reposer pour la nuit. Stouf pense à un petit camping à Asprovalta. Nous traversons la ville, et trouvons un petit terrain entre deux maison, un tuyau d'arrossage et un magnifique toutou qui ne demande qu'à recevoir des câlins des tontons c'levos. Tout d'abord nous demandons à l'un des voisins si nous pouvons nous installer pour la nuit. Celui-ci nous fait comprendre avec très très peu de tact que nous ne sommes pas les bienvenus. Ok, nous allons tout de même demander à son voisin, sait-on jamais !? Lui nous dit que nous sommes les bienvenus et que ce même terrain lui appartient...  ...?!... Bref.
Nous passons une excellente soirée, accompagnés de notre gardien d'une nuit, comme à l'accoutumée, un toutou d'amour.

 
 



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