S'ELEVER HAUT...
(C’leVO)

Notre aventure en photos!
France -> Japon
France (12/12/2019)-> Mexique (soon)

     

24/04/2017
Nous avons profité de ces deux jours pour faire quelques achats (DDR 1To, miniSD 32Go Classe10...) Nous espérions acheter ces choses là moins chères qu'en France mais dans le domaine informatique les prix sont quasi identiques. Nous dégustons des byreks, mets Turcs répandus dans les Balkans.

Avant de partir pour notre belle odysée, nous voulions non seulement aller à la rencontre des éco-lieux, de communautés autochtones, de cultures différentes, mais également aider dans l'humanitaire, dans des associations, des orphelinats, ou encore dans des camps de réfugiés. Nous prenons contact avec un orphelinat trouvé sur le net et nous y rendons. Une personne chaleureuse nous accueille et nous invite à repasser demain afin de rencontrer la directrice. Nous repartons les yeux emplis d'espoir. Cependant le lendemain, la directrice n'était pas au rendez-vous fixé. Une autre personne nous explique que les démarches pour travailler en tant que volontaires sont fastidieuses, qu'il y a fort à parier pour que l'institution à laquelle est rattachée l'orphelinat ne soit pas intéressée par notre aide. Nous ne nous attendions pas à cela, Elo fut choquée, ne comprenant pas pourquoi on refusait son aide. Nous décidons d'aller voir du coté de l'ambassade française afin d'obtenir des contacts d'associations humanitaires, d'aide aux enfants,... Nous avons obtenu l'adresse mail du service culturel de l'ambassade que nous allons contacter.

De jours en jours notre projet évolue, et durant ces deux derniers jours, nous avons pensé à écrire au Mouvement Colibri, en leur présentant notre projet de voyage. En effet, nous voulons mettre en lumière non seulement les éco-lieux, les acteurs sur le terrain que nous allons rencontrer, mais aussi les solutions alternatives trouvées et appliquées, les modes de vie, la spiritualité de certaines communautés autochtones d 'Asie et d' Amérique latine. Nous mettrons aussi l'accent sur les écoles, leur fonctionnement et leur pédagogie. Nous voulons partager, communiquer, coopérer dans le monde entier. Ce projet peut effectivement s'insérer dans celui du Mouvement Colibri qu 'est “ Voyage au coeur des écoles du Monde”. Nous serions ravis de contribuer à cela ou à d'autres projets tels que le Fort Alternatif dans la Meuse, Lipousig en Bretagne, Korakor...

Nous avons aussi réfléchi au message que nous transmettons en voyageant et aux moyens avec lesquelles nous pouvons le faire passer.Nous avons pensé à organiser des activités pédagogiques au sein des orphenilats ou des écoles, sensibilisant les enfants, les parents et les professeurs à différentes thématiques, comme le respect de l'environnement par exemple, en diffusant de petits documentaires en anglais ou dans la langue locale. Leur parler de l'agroécologie, mettre en place des ateliers recyclages, construire des systèmes économiques fonctionnant grâce à l'énergie d'un vélo, sensibiliser les professeurs à une éducation alternative et à la bienveillance...
Bref, ceci est encore un peu grossier, hypothétique, mais le projet se dessinera petit à petit, en fonction des réponses que nous aurons...

Si vous avez des idées, des suggestions, n'hésitez pas à nous en faire part ;).

Aujourd'hui nous avons pris contact avec l'ami d'un ami à Stouf qui nous accueille chez lui. Il travaille bénévolement au sein d'une radio locale “Radio travel” et nous a invité à parler de notre voyage dans sa rubrique Nomades. Nous sommes un peu inquiets car notre anglais n'est vraiment pas bon :/ mais Juliano nous rassure: nous pourrons parler français et espagnol. OUFFFF...
Un peu stressés nous nous asseyons et écoutons avec attention les questions posées à un voyageur japonais interrogé avant nous. Quand ce fut notre tour, nous avons pu faire passer notre message "En quête d'un monde meilleur". L'interview s'est finalisé par la chanson de Tryo "l'hymne de nos campagnes". Un super moment!
Nous terminons cette soirée tous ensemble autour d'un repas traditionnel et végétarien dans un beau petit restaurant. Nous rions beaucoup, Juliano est un personnage!! Nous échangeons sur différents thèmes : la situation quotidienne de certains albanais pour qui la notion de survie est une priorité, leur salaire misérable ne leur laissant guère le temps pour penser à un échappatoire; aux innombrables déchets jetés un peu partout....

Des sujets délicats mais sur lesquels Juliano ne se laisse pas démonter, il nous répond avec sincérité concernant les poubelles: aucune commune ne connaît le tri.
Nous rentrons en marchant à côté de nos vélos jusqu'à chez lui. Là, nous rencontrons son coloc Mardit, un garçon vraiment gentil, très sympa et curieux.

28/04/2017

Nous restons un jour de plus, Mardit nous a chaleureusement proposé de rester. Nous discutons beaucoup, il est vraiment intrigué par notre voyage. Il nous donne l'adresse de la ferme de ses parents qui vivent non loin de Sarendë, près de la côte, où nous pourrons passer une ou deux nuits.

Nous partons ensuite au marché accompagné de notre "businessman" Mardit... ehh oui, il n'est pas commode en affaires^^. D'ailleurs, heureusement qu'il était là car nous en aurions eu pour le triple de prix sinon!! Le marché est à nos yeux le meilleur endroit pour vraiment s'immiscer dans la vie du pays.
Nous rentrons finalement savourer nos emplettes. Puis faisons un brin de ménage, car ce soir la petite amie de Mardit vient dîner. OUI !!! Comme beaucoup de jeunes hommes, Juliano et Mardit nettoient leur appartement SEULEMENT pour les grandes occasions!!! Bref, nous passons une soirée cool tous les 5 savourant un plat albanais concocté par Mardit. Juliano nous explique que demain il partira avec son sac à dos direction le Monténégro, la Croatie,... 

29/04/2017

C'est parti!! Nous sortons enfin de Tirana. Cette reprise est fatigante dès les premiers kilomètres dans le sens où les voitures, les bus, les camions, les vélos, les piétons défilent très vite... Beaucoup de bruits et la vigilance est de mise car parfois les portières des voitures garées sur le côté de la chaussée s'ouvrent brusquement!!

Nos objectifs: rejoindre Dures, et retrouver la mer Adriatique. Missions accomplies!
En fin de journée nous sommes vraiment contents, non seulement de la retrouver, mais aussi de pouvoir planter la tente près d'elle, et chez l'habitant sans que celui-ci ne soit gêné. Bien au contraire, il est enchanté et quand ses collègues débarquent, c'est dans une ambiance bon enfant que nous partageons quelques verres de Limoncelo! Et, face à la mer, en italien, nous taillons le bout de gras. Ils nous proposent de nous faire dormir dans un lit mais nous refusons, répondant que nous sommes habitués à être dehors. Ils s'inquiètent pour nous et veulent que nous soyons "al posto"(bien). 

30/04/2017

Nous repartons tard, le besoin de dormir un peu après la reprise s'est fait sentir. Nous bavardons et bavardons, les albanais aiment discuter. On nous offre un café, puis nous partons pour Lushnjë.

Nous quittons la mer pour la retrouver dans deux jours, au niveau de Vlorë. Pour le moment, ce sont des routes planes et nids-de-poule: le parfait cocktail pour avoir des fesses en piteux état en fin de journée!! Nous longeons l'autoroute via une route parallèle. Le soucis c'est qu'à mi-chemin, celle-ci se termine sur l'autoroute, et qui plus est dans le sens contraire!!!
Nous nous regardons, hésitons une minute, puis un albanais au loin nous fait signe d'y aller alors.... GOGOGOGO!!!!! Trop fort :) On hallucine: rouler à vélo sur l'autoroute en contresens n'a l'air de poser aucun problème de conscience, tout paraît normal, aucun klaxon, rien! Vraiment... Tout est possible ici.
Quelques kilomètres plus loin, nous arrivons à un rond-point, nous permettant de nous remettre dans le bon sens. Sur l'autoroute les voitures, les piétons, les vélos et même les charrettes tirées par des ânes se côtoient. 

Amusés par cette aventure nous regagnons une petite route, traversant le village de Lushnjë. Là nous demandons à une famille albanaise de nous prêter un petit bout de jardin pour la nuit. Ils refusent et nous invitent à dormir chez eux. Nous acceptons l'air ébahis devant tant de gentillesse. Première fois que cela se produit!!!
Nous faisons la connaissance de toute la famille, seul Sébi, le fils aîné, s'exprime un peu en Anglais. Edije, la grand-mère, s'attache particulièrement à Elodie. Nous nous installons, prenons une bonne douche et allons rejoindre Ladhi, le père de famille, pour une visite guidée de son immense culture de tomates sous serre. Il tente de nous expliquer qu'elles sont bio mais qu'il y a tout de même un
e marge réglementaire acceptable d'utilisation de pesticide... L'orage et une forte pluie met fin à notre conversation. Nous rentrons savourer un copieux repas. Tout en discutant, nous regardons la télévision albanaise dont les programmes ressemblent énormément à ceux du Mexique. Nous ne tardons pas à rejoindre les bras de Morphée.


 
 



Créer un site
Créer un site