28/06/2018 - 04/07/2018
Nous admirons les couchers de soleil, imitant bon nombre de chiens postés sur les collines. L' Iran offre également de magnifique ciels étoilés clairs et brillants, nous sommes ébahis devant tant de magie.
La chaleur du soleil tape de plus en plus tôt le matin. Nous ne savons pas ce qui nous attend réellement dans le sud de l'Iran. Pour l’heure, les iraniens se préocupent beaucoup de notre bien-être. Entre l’eau, les glaçons, la nourriture et les maisons où passer la nuit, nous ne manquons pas d’aide.
Une matinée Elo comptabilisa pas moins de 10 invitations d'hébergement! De quoi se rendre compte de l’hospitalité du peuple Perse.
La chaleur des journées devient de plus en plus éprouvante! Nous sentons le besoin de faire des pauses hydratation. Les pastèques sont idéales pour se désaltérer quand on arrive en ville.
Après cette pause fraîcheur, nous préférons rouler en fin d'après-midi, quand le soleil s’apprête à caresser l'horizon. Il est plus judicieux de pédaler que de s’arrêter: l'air sec ventile nos gouttes de sueur ce qui rafraîchit les systèmes.
Comme à notre habitude, nous nous éloignons des routes principales pour rejoindre des endroits plus reculés, plus cachés, près des plantations de fruits ou des petites forêts avec à la clé des nuits moins chaudes et un peu d'ombre le matin.
Notre route traverse toujours des paysages semi-arides avec des plaines parsemées de-ci de-là de végétation. Certaines montagnes abruptes à la roche lisse réfléchissent les rayons du soleil. Ça tape !
Ce qui devait arriver arriva: Le pneu endommagé d'Amazone cèda alors qu'Elo s'engageait dans une descente effrénée. Stouf, tel un bolide, a déjà passé la ligne d'arrivée (la Station service) quand la chambre à air d’Elo éclata.
Pas de panique, Elo assure un arrêt tout en douceur d'Amazone.
Stouf ne voyant pas Elo approcher la ligne d'arrivée, fait demi-tour et part à son secours. Il nous faudra pomper 3 à 4 fois le pneu pendant le trajet jusqu’à la fameuse pompe.
Sous les regards des iraniens, Stouf remonte ses manches et entame l'intervention chirurgicale d'Amazone. Nombre d'entre eux nous interpellent certains pour un court échange, certains pour nous offrir des vivres et d'autres pour nous inviter chez eux. Un jeune père souhaite participer au sauvetage d'Amazone, il n'hésite pas à donner son bébé à Elo et mettre la main à la pâte.
Nous repartons un peu tard, après avoir dégusté une pastèque hyper hydratante, supers contents d'avoir vécu ce moment avec tous ces gentils gens.
Les montagnes arides d'Arak qui se dessinent au loin nous envoûtent. Un sentier entrant dans une petite forêt, parallèle à la route, s'offre à nous. Nous l'empruntons, découvrant des ruines, d'anciennes bâtisses où nous camperons. Nous passons un instant pré-dinatoire en compagnie de deux jeunes couples iranniens, pipas et shisha à la main.
Dès notre arrivée à
Arak nous contactons
Amir, un ami d’
Elis et Lukas (cyclovoyageurs italo-allemand :
https://follow-the-sunrise.webs.com/faq) chez qui nous resterons 2 jours, le temps de faire plus ample connaissance avec sa famille, et de déguster leur délicieuse gastonomie. Entre
Ghormeh-sabzi,
Khoresh Bademjan,
Adas Polow, la croûte de riz (
Tah Digh), accompagnés de
Tourchiya et différents pains tels que le
Barbari, le
Sangak et la
Lavash! Hummmm, so tasty!!!
Bref, nous nous régalons que ce soit à la maison ou durant les pique-niques noctunes. La gastronomie persane est très riche pour les végétaliens que nous sommes. Il suffit juste d'enlever les produits de provenance animale (quand il y en a) et le tour est joué.
Amir est un passionné d'abeilles, il possède deux ruches sur le toit de son immeuble qu'il a construit de ses propres mains. Elles abritent deux familles d'abeilles à qui il a offert le gîte et le couvert. Il n'y a aucun but gustatif ou lucratif derrière cela, Amir souhaite amoureusement prendre soin des abeilles. Nous nous inclinons devant autant de sagesse et saluons cette admirable approche de l'apiculture.